L’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) présente la spécificité de mener des recherches dans quatre domaines de production (végétales, animales, forestières, halieutiques) et sur la socio- économie, ce qui lui confère sa vocation agricole au sens large.

L’institut intervient dans les six zones éco-géographiques du Sénégal grâce à un dispositif infrastructurel dense constitué de centres régionaux, de laboratoires nationaux, d’unités de recherche et de production et de Points d’Appui de Prévulgarisation et d’Expérimentations Multilocales (PAPEM).

Statut : Établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST)

Date de création : 04 Novembre 1974

Directeur général : Dr Momar Talla Seck

Siège : Bel Air Route des Hydrocarbures, Dakar, Sénégal

Domaines de recherche :

  • SANTE ET PRODUCTION ANIMALE
  • PRODUCTION VEGETALE
  • PRODUCTION FORESTIERE
  • PRODUCTION HALIIEUTIQUE
  • SOCIO-ECONOMIE RURALE

GOUVERNANCE :

L’ISRA est administré comme suit :

Un Conseil d’Administration (CA), qui est l’organe de délibération, constitué de représentants des différents ministères qui collaborent avec l’ISRA, des OP, du CST, des partenaires sociaux et d’un représentant du Président de la République ou du Premier ministre. La présidence du CA est assurée par un membre élu ;

Un Comité de Direction (CD). Le CA peut déléguer dans l’intervalle de ses réunions une partie de ses attributions au CD de l’ISRA, présidé par le président du CA (PCA) ou le vice – PCA. Le CD est composé des représentants des ministères de tutelle technique et financier et au plus de trois (03) membres élus. Le contrôleur financier et Directeur général y assistent avec une voix consultative ;

Un Comité Scientifique et Technique (CST.) composé d’enseignants et/ou des chercheurs de rang magistral, choisis es qualité au niveau national et international et selon des profils en relation avec les domaines de recherches suivants : i) productions végétales ; ii) productions et santé animales ; iii) productions halieutiques et aquacoles ; iv) productions forestières et ; v) politiques agricoles et socio économies rurales.

L’ISRA est dirigé par un Directeur général (DG) nommé par décret. Il est assisté du Directeur scientifique (DS), du Secrétaire général (SG) et de l’Agent comptable particulier (ACP) qui sont tous les trois nommés par arrêté ministériel ; du Contrôleur de gestion (CG) et de l’Auditeur interne (AI) qui sont nommés par le DG. Les Directeurs de centres, Laboratoires et Unités de recherche ou de production sont également nommés par le DG. 


ORGANIGRAMME DE L’ISRA :


NOS CHIFFRES :

  • Prés de 50 ANS DE RECHERCHES ET D’INNOVATION
  • 05 GRANDS DOMAINES DE RECHERCHES AGRICOLES
  • PLUS DE 100 CHERCHEURS DANS LES 5 DOMAINES DE RECHERCHES AGRICOLES
  • COUVERTURE NATIONALE AVEC 17 GRANDS LABORATOIRES, CENTRES NATIONAUX ET REGIONAUX
  • 04 UNITES DE PRODUCTION ET DE VALORISATION
  • 28 STATIONS ET PAPEM POUR LES ESSAIS EN MILEUX CONTRÔLES ET PAYSANS
  • 01 CENTRE REGIONAL D’EXCELLENCE (CRE) SOUS TUTELLE DE LA CEDEAO.

APPROCHE METHODOLOGIQUE :

Dans l’exécution de son mandat, l’ISRA s’ouvre à ses partenaires à tous les niveaux dans le respect des principes que sont : l’intérêt commun, la subsidiarité, l’équité, la responsabilité et la durabilité.

Il en est ainsi de ses relations avec les structures du Système National de Recherches Agricoles et Agrosylvopastorales (SNRASP), c’est-à-dire les institutions nationales de recherches, de développement et de formation (les universités et écoles de formation), les organisations sous- régionales et régionales (Union Africaine [UA], New Partnership for Africa’s Development [Nepad], la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest [CEDEAO], l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine [UEMOA], Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le développement Agricole [CORAF/WECARD], le Forum Africain pour la Recherche Agricole [FARA], les Centres internationaux du Groupe Consultatif pour la Recherche Agricole [CGIAR]), les institutions du Nord et de l’Asie, les Institutions Financières et de Développement Nationales &Internationales (Fonds National de Recherches Agricoles et Agro-alimentaires [FNRAA], Fonds National de Développement Agro-sylvo-pastoral [FNDASP], Fonds d’Impulsion pour la Recherche Scientifique et Technologique [FIRST], Banque Mondiale [BM], Organisation Mondiale pour l’Alimentation et l’Agriculture [FAO], Association Internationale pour le Développement [IDA], Agence des États-Unis pour le Développement International [USAID], Union Européenne [UE], etc.).

Cette ouverture exige une anticipation des demandes qui justifie l’élaboration d’Agendas de Recherche Quinquennaux dans le format de Plan Stratégique. L’exercice, moment fort dans la vie de l’Institut, renforce ses relations avec ses partenaires et parties prenantes que sont :

  1. les partenaires scientifiques et techniques,

  2. les organisations de producteurs (OP),

  3. les organisations non- gouvernementales (ONG),

  4. les structures de vulgarisation et du conseil agricole,

  5. les partenaires financiers (l’État, les bailleurs, le privé, etc.).

La dynamique est devenue une opportunité pour procéder au recensement et à la sélection des demandes. C’est aussi l’occasion de poser des hypothèses, permettant de hiérarchiser les priorités d’action, en concertation avec les services de développement rural dans les différentes zones agro-écologiques du pays, d’établir les relations de causes à effets pour hiérarchiser les priorités d’action avec les services de développement rural dans les différentes zones agro-écologiques du pays. L’approche s’est déroulée en six étapes :

(1) L’édition des TDR, qui ont été partagés au niveau de la Direction scientifique et avec les membres du CST, suivie de leur présentation au Directeur général pour validation ;

(2) Des ateliers régionaux ou sectoriels, qui ont regroupé les partenaires et les autorités administratives, ou leurs représentants : un état des lieux est dressé, une revue exhaustive des réponses par rapport aux demandes qui permet de mesurer les succès et/ou échecs. Les chargés de mission et les responsables des unités sont maîtres d’œuvre ;

(3) Un atelier interne (retraite) de partage auquel ont participé tous les responsables de l’Isra (Directeur scientifique, Secrétaire général, Agents comptable, Contrôleur de gestion, Directeurs de centres, laboratoires et unités, coordonnateurs de programmes, chargés de missions) a permis une première synthèse des demandes et des offres de l’Institut et une évaluation des manques et points à améliorer à partir des conclusions des ateliers régionaux ou sectoriel ;

(4) Un forum des partenaires a permis de mesurer la pertinence des offres de recherche par rapport aux demandes. Ce forum se déroulé en ateliers thématiques axés sur des secteurs stratégiques organisés autour de cinq grands domaines de recherche (productions végétales, productions et santé animale, production forestière, productions halieutiques et aquacoles, et socio-économie et politique agricole) ; et deux unités de services (information & valorisation, informatique de gestion) ;

(5) Un Groupe restreint a travaillé sous l’autorité du Directeur scientifique et un atelier est organisé avec tous les chercheurs les 2 et 3 mai 2017. La synthèse par le groupe de travail a permis d’améliorer le document et de le soumettre au DS/DG/CA.

(6) L’avis du CST a été requis, ce qui a permis d’informer sur l’état d’avancement avant la finalisation et la soumission au CA et au MAER pour approbation.

Les instances de gouvernance et les Tutelles Techniques& Financières représentées par le CA, donnent des avis sur la pertinence des demandes (les bénéficiaires sont bien identifiés), l’efficacité (les produits, méthodes & actions envisagées permettront de produire les résultats) ; l’efficience (les moyens à mettre à œuvre sont bien évalués) ; les perspectives d’impact sont réelles, la viabilité est bien estimée (les bénéficiaires continueront de produire les résultats).