L’incidence de la pression démographique sur les parcs agroforestiers de l’Afrique de l’Ouest, notamment au Sénégal et au Burkina Faso, est des plus négatives dans ce contexte de baisse de la fertilité des sols liée au changement climatique et un accroissement des besoins alimentaires. Leurs parcs agroforestiers ne se regénèrent plus à cause de cette agression.  Et pour y apporter une réponse, l’Agence Française de Développement (AFD) et le Fonds d’Impulsion pour la Recherche Scientifique et Technique (FIRST) ont misé sur l’agroforesterie qui constitue une solution rapide pour maximiser le rendement à court terme par une intensification de l’agriculture conventionnelle et apporter une amélioration aux services d’approvisionnement en particulier les Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL).

Ils ont ainsi co-financé pour ces deux pays, le Projet « Rôles de l’Agroforesterie dans l’Intensification Durable des petites Entreprises et la Sécurité Alimentaire des sociétés » (RAMSESII) qui a pour principal objectif de fournir des scenarios innovants d’intensification durable des parcs agro-forestiers co-construits avec les parties prenantes pour maximiser et soutenir leur adoption. Et ce, aux échelles « exploitation grâce à la modélisation économique participative », et « territoriale par une gouvernance concertée soutenant l’intensification ».

Lancé en Septembre 2018 au Burkina Faso pour une durée de trois (3) ans, l’heure de son bilan à mi-parcours a sonné. Pour les besoins de l’évaluation de ses activités à cette étape, les acteurs se sont retrouvés en visioconférence à Dakar, du 24 au 27 novembre 2020.