Financé à hauteur de 8,5 millions d’euros par l’Union Européenne et l’Agence française de développement, avec un cofinancement de 05 million d’euros par le CIRAD et l’IRD, le projet FAIR SAHEL est mis en œuvre, pour cinq ans, par un consortium de 13 partenaires (AMSP, AOPP, AVSF, CIRAD, CSIC, ENDA Pronat, IER, INERA, IRD, ISRA, UNCPB, WUR et ZALF) avec l’appui de 5 partenaires tiers (AGRISUD, CARI, DIOBASS, GRAAP, et GRET).
Son objectif général est de créer les conditions pour permettre aux petits producteurs du Sahel de mettre en place des systèmes techniques innovants d’intensification agro écologique (IAE), dans le but d’asseoir une gestion plus efficiente et durable des ressources et une amélioration de leurs revenus, tout en rendant leur exploitation plus résiliente au changement climatique dans les trois pays d’intervention du projet.
Après deux ans et demi d’activité, l’heure de la revue à mi-parcours a sonné pour les partenaires.
A cet effet, les acteurs du Nord et ceux du Sud issus des trois zones d’intervention du projet à savoir le Mali, le Burkina et Sénégal se sont retrouvés en conclave à Saly Portudal du 11 au 14 novembre 2022 sur l’initiative du CIRAD.
Cette deuxième réunion annuelle présidée par Dr Mame Farma Ndiaye, coordonnatrice nationale du Sénégal, était l’occasion de faire le bilan des activités, d’améliorer les connexions entre les différentes composantes en travaillant sur l’interdisciplinarité, le lien entre les multiples échelles d’intervention et les relations entre les principaux acteurs. Différentes sessions sur des thématiques du projet ont rythmé les journées avec à la fin une visite de terrain dans les localités de Ndiob et de Diouroup (région de Fatick).
Le Dr Ibra Touré, Directeur régional du CIRAD a lors de son discours de clôture montré sa satisfaction de voir des équipes pluridisciplinaires réunies animées par la volonté commune de rendre effective la transition agro-écologique durable. Il les a par ailleurs encouragés dans leur démarche de capitalisation de tout ce qui a été fait dans les différentes zones d’intervention en tirant des leçons des difficultés rencontrées durant la mise en œuvre du projet afin de trouver des solutions pour faciliter la continuité et la réflexion sur des perspectives futures dans le cadre du DESIRA.