Notre recherche doit contribuer à freiner la perte de biodiversité agricole, réduire la pauvreté et améliorer le bien-être des populations. Pour cela, l’orientation visera à réduire les pressions exercées sur les ressources naturelles, restaurer les écosystèmes dégradés, exploiter durablement les ressources biologiques et profiter d’une manière juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation.
L’approche devra reposer « sur l’application de méthodes scientifiques appropriées aux divers niveaux d’organisation biologique, ce qui englobe l’essentiel de la structure, des processus, des fonctions et des interactions entre les organismes et leur environnement » (Convention de la diversité biologique). Il s’agira donc de :
– Comprendre et gérer (les dynamiques de) la biodiversité agricole, animale et halieutique pour améliorer le fonctionnement et les services éco-systémiques qui en découlent ou qui contribuent à l’adaptation des ressources aux effets néfastes des changements climatiques et à la pression anthropique.
– Co-développer avec les parties prenantes des outils et méthodes pour contribuer à la conservation des ressources naturelles et à la fois puiser dans la très riche biodiversité pour développer des innovations et générer des avantages sociaux, économiques et culturels.
Ainsi, l’exploitation profitable et durable des ressources naturelles doit se faire grâce aux efforts de redéfinition de l’intérêt national et de la transformation du productivisme dans un nouveau paradigme économique qui inclut l’équité intergénérationnelle et le contexte de changement climatique.


